Stockholm Syndrome

Stockholm Syndrome*

2° Partie (Nyköping 06/14 octobre)

Après un 1° relayeur à la 25-Manna (Carte ci-contre) sans éclat à 4' de la tête, certes avec un dossard limitant (N°332) l'accès immédiat aux prémières places, et une 4° place à la middle du lendemain (en H21-3), le retour sur les terrains suédois s'avérait encourageant.
Mais à Nyköping OK, l'homme qui tient les clefs du clubhouse, c'est Vinc'. Il s'y sent maintenant comme chez lui: Double vainqueur de cette même middle et de la Tun rundan (footing nocturne de 5km, où je finirai 3° après avoir à nouveau chuté au 4° km).
Si je pensais chercher un autre club il y a quelques temps, Nyköping OK présente néanmoins de très bonnes conditions: Bien entendu des cartes de qualité mais également une intégration facilitée par la présence de français et des orienteurs locaux très accueillants, un club ambitieux et désireux de battre le voisin OK Hallén lors des grands relais scandinaves. "So, Make your plans for Tiomila 2008..."

1° Partie (Septembre)

Après 2 semaines de récupération active suite aux Championnats de France, les séances s'enchaînent bien.

-A Dijon, dans un 1° temps, où je profite de deux entraînements hebdomadaires de CO en semaine (ce qui ne m'était pas arrivé depuis 3 ans) organisés pour le pôle espoir. C'est appréciable surtout que les séances relativement courtes entre 45' et 1h00' donnent la possibilité de "doubler" sans problème dans la journée.
-A Grenoble, comme le WE dernier, avec entres autres une sortie de 2heures à l'inévitable Bastille.
-A Besançon, enfin, où je retrouve les collègues du club et notamment Vinc' pour des séances tout terrain programmées en terre inexplorée (Dans les ronces de préférence).
Avec les deux dernières semaines entre 12 et 14h d'entraînement, tout se passe donc pour le mieux et surtout comme prévu.

Du 06 au 14 octobre, il sera temps d'aller en Suède pour un training camp à Nyköping, à quelques kilomètres de la capitale, Stockholm.

Avant cela, j'ai cherché à m'aligner sur un 10km. Je n'ai finalement pas trouver cette opportunité et me suis engagé sur mon 2° Trail à Pontarlier, le 30 septembre.
Le 1° problème du jour était le choix des "pneus". L'option slick m'obligea à la plus grande prudence dans les descentes (surtout que je n'avais pas strappé). Sur l'une d'entre elle, très technique et pentue (aux alentours du 4è kilomètre), je dus laisser partir Vinc', particulièrement offensif sur cette occasion. Une bonne trentaine de secondes comblées sur les trois kilomètres suivants. Pour autant, je regretterai à l'arrivée, mon état d'esprit une fois revenu à l'avant. Un peu trop attentiste, la peur d'attaquer franchement dans la côte du Fort Mahler (aux 2/3 des 15km, en photo) ou sur la partie plus roulante qui suivait et la victoire s'échappait car le futur vainqueur nous dépassa à 3 kilomètres de l'arrivée.















Je me suis certainement complu dans une allure certes satisfaisante. Je n'ai pas su faire l'effort, me faire mal tout simplement pour faire la différence à des moments où le profil me convenait particulièrement. Une attitude pas encore totalement automatisée et à adopter, à rechercher à chaque occasion où l'intensité est maximale. C'est également un des objectifs à poursuivre durant cet hiver.

Dans cette optique, les trails, les courses sur route ou encore les cross de l'hiver sont et seront de bonnes alternatives (à la CO, bien sûr) que je privilègiererai davantage à l'avenir.

*Muse, 2003